Appel à l’aide: «Je me plains tout le temps»

SAMUEL PRADIER publie dans Le Journal du Quebec un article fort intéressant.

Entendre quelqu’un se plaindre à propos de tout et n’importe quoi est désagréable pour l’entourage, mais cette attitude est souvent un appel à l’aide, doublé d’un besoin de reconnaissance. 

https://www.journaldequebec.com/2022/09/24/appel-a-laide-je-me-plains-tout-le-temps

… ARRÊTER DE SE PLAINDRE

Pour la psychologue Luce Janin Devillars, «arrêter de se plaindre, c’est commencer par apprendre à dire non». Il faut être responsable de nos actes et de nos résultats. La plainte est une façon de se dédouaner, de ne pas prendre sa vie en main. …

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Les aventuriers du travail nomade – sur France 5

Dans le Monde en face, l’émission de Marina CARRERE D’ENCAUSSE – Mardi 30 avril 2019 – 20h50.

Le travail à distance – en dehors de l’entreprise – une nouvelle forme de travail qui touche de plus en plus de salariés et d’indépendants. Bonheur au travail ou forme de déshumanisation croissante, c’est une question. En quête d’autonomie, de solutions épanouissantes, ils réinventent le travail. Un documentaire suivi d’un débat avec quatre invités : 

Luce JANIN DEVILLARS, coach en entreprise
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A l’ombre

L’eau y jaillissait de mille bouches secrètes

alentour on jouait un grand concert

de feux d’artifices

et mes paupières

comme des abats-jour défraîchis

écartaient et fanaient la lumière

Sur le banc

Un banc vert

L’air y tremble de lumière

Un étang qui s’encanarde

Les mots et les mains coulent sur nous

J’écoute leur ressac

Ils jaillissent et retombent

 

Je voudrais conserver cette source au creux des paumes

J’en ferais des remparts de mille pieds

des fossés sans pont

 

Mais ton image déjà me fuit

L’attente

l’inquiétude

ne me courbent plus en deux

comme un mal insondable et irréversible

 

Tu t’en vas ombre douce amère

Et s’efface ton reflet sur la vitre

où j’appuie mon front

 

Des vies pour se trouver et pour se perdre

Le billet

Dans cette mince feuille tu renaîs

si fort que j’entends battre ton coeur

et vois saillir les veines en marge

Elle palpite et se crispe

Tu l’animes

Elle tremble

Les mots comme des flocons de neige

tombent et nous atteignent

fondent et disparaissent

se retrouvent et renaissent

intemporels et plus vivants que le hurlement du loup

 

Feuille et chair

chair et os

Le masque se soulève

il parle enfin

Rouge et noir

Sang et neige

La pluie s’accroche au miroir fêlé du ciel

tranchantes gouttelettes

Le vent râle ou bien

c’est le vieil homme

au seuil de la mort

 

Sang et neige

le ciel s’est embrasé

Des éclairs claquent

Le doigt sur la gachette

un oiseau voudrait s’emparer de la lumière

Mais elle glisse

et se faufile

et toujours plus haut

vole

 

Faim et sang

Une vieille crainte renaît dans les maisons où se terre le sang