Mes publications
La part de social en nous
NOUS SOMMES AUSSI DES ETRES SOCIAUX
Sociologie clinique et psychothérapies sous la direction de Vincent de Gaulejac et Claude Coquelle – Préface de Boris Cyrulnik (Eres 2017)
Des cliniciens témoignent de la façon dont ils abordent la réciprocité des influences entre le social et le psychique dans leur pratique, comme sociologues, psychanalystes et psychothérapeutes. Entre l’être de l’homme et l’être de la société, les influences, les connexions et les interactions sont profondes.
Chaque individu contribue à produire la société, qui produit chaque individu. Comment analyser ces interférences ?
La question est particulièrement sensible lorsque des conflits, vécus comme personnels, sont pour une part la conséquence de situations sociales liées au travail, à la famille, à l’argent, à la violence institutionnelle et plus généralement à la violence symbolique des rapports sociaux.
Les auteurs explorent cette part de social en nous-mêmes à partir de leur pratique de psychothérapeutes et des apports de la sociologie clinique.
Article de Luce Janin Devillars : Rencontre d’une psychanalyste avec la sociologie clinique (p.135)
Le coaching clinique psychanalytique
POUR LES COACHS OU FUTURS COACHS
Roland Brunner – Psychanalyste et Luce Janin Devillars (L’Harmattan 2015)
Le terme de clinique effraie et, certainement plus encore, celui de psychanalyse. Comment oserait-on alors l’associer à celui de l’entreprise ou du monde sportif dans lequel tout un chacun reconnaît celui de coaching ? Parce que l’accompagnement, la relation d’aide, ne sont pas des expressions anodines. Ce ne sont pas des pratiques banales qui renverrait seulement à d’autres pratiques reconnues dans l’entreprise : le management, la gestion des hommes et des idées, l’accompagnement au changement. Le coaching est une méthode spécifique qui engage au moins deux personnes – le coach et son coaché – sans compter le prescripteur et – parfois – plusieurs individus dans le coaching d’équipe dont nous ne traiterons pas ici.
Il implique donc qu’il se passe quelque chose entre les deux protagonistes. Pour le coup, ce ne sera pas du savoir comme dans la formation ou le conseil. Le coach ne sait rien, c’est son client qui en sait quelque chose de son travail, de son entreprise et, surtout, de lui. Le coach n’est qu’un facilitateur, mais comment pourrait-il faciliter quoi que ce soit s’il ne connaît pas la nature humaine, sa psychologie, son fonctionnement, son métabolisme, son temps psychique qui n’est pas celui de l’organisation ? Comment pourrait-il aider le coaché à accoucher de lui-même, s’il le traite comme n’importe qui ? C’est-à-dire, s’il ne possède aucune connaissance en termes de structures psychiques, par exemple. Comment nous font-elles fonctionner ? S’il n’a aucune idée de la question du désir, s’il le confond avec le besoin. Nous avons généralement besoin de travailler mais notre désir est parfois ailleurs. Comment alors concilier ces deux tensions au service d’un ou de plusieurs objectifs à faire atteindre ? Comment ne jamais mettre le coaché en danger ? Comment reconnaître et accepter que le coaching ne convient pas à tout le monde ? Autant de questions auxquelles nous nous sommes efforcés de répondre modestement, car il y a autant de coachings que de coachs et de coachés.
Je me reprogramme avec les pensées qui boostent mon bien-être
MIEUX PENSER POUR MIEUX VIVRE
Changer sa vie : il n’est jamais trop tard
CHANGER OU PAS ?
Luce Janin Devillars (Solar 2019)
Qui n’a jamais rêvé de faire table rase de son quotidien décevant et de changer de vie ?
Changer de travail, de conjoint, quitter la ville pour un environnement totalement différent. Le livre permet d’identifier ses désirs profonds. Il permet de les confronter aux obstacles réels ou supposés qui les contrarient. Freins matériels ou familiaux, blocages inconscients, fantasmes irréalisables et autres excuses sont en effet autant de résistances à vaincre pour parvenir à laisser derrière soi une existence dont on ne veut plus.
Il permet de distinguer un véritable besoin de changement d’un désir éphémère, de déterminer les éléments de vie que nous voulons radicalement changer et ceux que nous souhaitons conserver.
Illustré de nombreux témoignages, ce livre ne tente pas de faire croire que le changement est facile : il guide chacun vers les démarches constructives qui vont l’amener à évoluer. Il s’agit avant tout de poser un regard juste sur son parcours, et de définir son avenir
Ces morts qui vivent en nous
MEMOIRE ET HISTOIRE DE VIE
Luce Janin Devillars (Fayard 2005)
Luce : « Les fantômes existent, et ils ne hantent pas forcément les couloirs des vieux châteaux. J’en ai rencontré. Pendant longtemps, ils n’ont parasité que la tête des autres, pas la mienne. Ma pratique et une incursion dans ma propre psychogénéalogie m’avaient familiarisée avec le fantôme, ce personnage de la métapsychologie psychanalytique qui, lové bien au chaud dans notre crypte intérieure, prend parfois les rênes de notre vie et nous amène à faire et à dire bien des bêtises et des incongruités.
Les morts que nous n’avons pas su ou pu enterrer de notre vivant, mais aussi tous ceux que nous lègue notre histoire familiale, nous parlent. Ils s’interposent entre le monde ordinaire et nous, et leur murmure nous distrait au point, parfois, que nous en tombons malades. C’est ce qui m’est arrivé. La mort d’un proche m’a surprise, comme on peut être surpris quand soudain en voiture, sur une route qui file tout droit, on se retrouve au bord d’un précipice et dans l’impossibilité de revenir en arrière parce qu’il n’y a aucun moyen de faire une manoeuvre.
Le présent livre est né de cette expérience. Il tente de démontrer que, dès les temps les plus anciens, les êtres humains ont eu besoin de mettre en place un cérémonial, d’abord très sommaire puis de plus en plus élaboré, pour établir un distinguo entre morts et vivants. Simple coutume de sauvages, superstition dépassée par les progrès scientifiques ? L’expérience au vrai sens du terme, c’est-à-dire ce qui a été vécu, prouve en tout cas que les morts mal enterrés reviennent souvent sous forme de maladies, d’angoisses et de symptômes.
L’invisible et la science
Quand la médiumnité entre en dialogue avec l’histoire, la psychologie, l’archéologie et la physique quantique. Un livre de Patricia DARRE dans lequel Luce JANIN DEVILLARS évoque son rapport à l’invisible.
L’IRRATIONNEL DU RATIONNEL
Un livre de Patricia Darré, journaliste et medium (Michel Lafon 2014)
Entourée de nombreux experts, l’auteure se demande si certains phénomènes peuvent recevoir une explication scientifique et comment ils pourraient ouvrir à de nouvelles pistes de recherche. En collaboration avec Alexandre Adler, historien et journaliste, François Leroy, archéologue, Massimo Teodorami, Luce Janin Devillars, psychologue et psychanalyste. Patricia aime à croire qu’il existe une explication aux possibilités médiumniques qu’elle a développées, qu’il s’agisse de ses perceptions ou des messages que lui envoient les défunts. Elle a donc décidé de confronter cet au-delà au monde de la science.
La puissance du cerveau humain et ses capacités méconnues sont-elles une explication à la médiumnité ? Quelle est la différence entre une personne sujette à des problèmes psychologiques et une autre subissant des phénomènes paranormaux ? Les connexions que Patricia reçoit de personnages passés et/ou illustres pourraient-elles être prises au sérieux et permettre des avancées ou des révélations historiques ?
La rencontre de deux univers : comment l’invisible et la science peuvent changer notre vision du monde.
Remettre le travail à sa (juste) place
CRISES – MONDIALISATION – DÉLOCALISATION – FLEXIBILITE, TEMPS PARTAGÉ…
Catherine Viot et Luce Janin Devillars (Hachette 2009)
Catherine Viot était journaliste. Elle a été responsable pendant dix ans des rubriques santé, société, vie pratique à Top Famille, un magazine pour les parents. Elle a également pris en charge la rédaction d’un hors-série psycho de Femme actuelle.
Entre excès et absence, plaisir et déplaisir, le rapport au travail est au centre de nos vies.Il est associé à la nécessité, au plaisir mais aussi à la souffrance.
Nombre d’évolutions récentes mettent à mal nos repères professionnels : les frontières entre le monde du travail et la sphère privée sont devenues floues, mouvantes, notamment avec la pandémie et l’augmentation du télétravail. Face à ces changements souvent subis, il devient nécessaire de réfléchir à la place du travail dans notre vie. Ce livre apporte des témoignages et ouvre à des pistes de réflexion pour donner au travail la place qui lui revient.
EMPRISE ET MANIPULATIONS
Le risque dans les organisations sous la direction d’Isabelle Barth,Christian Bourion, Franck Bournois et Baptiste Rappin (Eska 2017) avec Luce Janin Devillars : Les pervers narcissiques existent-ils ? (p. 279)
Qui sont au juste les ceux qu’on appelle pervers narcissiques ? Des personnes au comportement inadapté dans leur vie professionnelle et/ou personnelle ? Tous ceux qui, à un moment ou à un autre, ont contribué à nous déstabiliser, à nous mettre en péril.
Cette notion, avant tout clinique, nécessitait donc une appréhension attentive, engagée dans l’analyse approfondie de certaines situations entrepreneuriales et managériales. Cliniquement, les pervers narcissiques constituent des personnalités dysfonctionnelles. Leur comportement a été dégagé par psychanalyste, Paul-Claude Racamier dans les années soixante. Mais c’est Marie-France Hirigoyen, psychiatre et psychothérapeute, qui montre leur rôle à la maison, dans l’entreprise, dans son livre Le harcèlement moral la violence perverse au quotidien en 1998. Elle contribue ainsi à l’introduction d’un amendement de loi dans le Code du travail.
Grâce à ses recherches et en me fondant sur son expérience et la mienne, j’ai pu évaluer le risque dans les organisations que constituent ceux qu’on nomme aussi les PN. Mon article est une réflexion destiné aux victimes mais aussi aux managers.